23 avril 2012

Nicaragua






Après une rapide escale à Miami, on arrive à Managua Capitale du Nicaragua vers 14 heures locales. Comme on nous a raconté des tas d'histoires de vols à main armée, et autres douceurs, on saute dans un taxi pour prendre un bus pour la côte pacifique, on a pas envie de trainer ici.

 La chaleur est écrasante, le cuir du taxi me brule les fesses au 2ème degré. Pendant qu'on fond littéralement sur sa banquette arrière, le chauffeur nous explique qu'ici même les locaux ne s'aventurent pas à prendre le bus quand ils ont des choses de valeurs sur eux, d'ailleurs un de ses amis a été tué il y a une semaine parce qu'il n'a pas voulu laisser sa voiture à un voleur. Autant vous dire qu'on est contents d'avoir pris l'option du taxi sans escale à managua.
Bref nous voici au terminal de bus pour San Juan Del Sur, ville de la côte pacifique réputée pour ses spots de surfs où on a bien l'intention de nous poser quelques jours. L'avantage au Nicaragua c'est que prendre le bus est une véritable aubaine, c'est vraiment pas cher. A tel point que les billets de 500 cordobas que j'ai en ma possession sont trop gros pour payer nos tickets, je dois faire du change. Il y a des tas de mecs qui portent le même polo qui nous  prennent nos sacs, nous les mettent dans le bon bus et me proposent de m'ammener à une petite boutique pour que je fasse de la monnaie. Je n'aime pas trop cet empressement mais bon, avons nous vraiment le choix ? Laurent attend déjà dans le bus prêt à partir. Je paye un des gars pour nos 2 tickets et je monte. Nous voilà partis dans un des ces bus d'écoliers américains. On discute avec des locaux quand le controleur vient nous demander de payer, je lui adresse mon plus grand sourire en lui répondant que c'est déjà fait. On apprend alors qu'au Nicaragua on paye dans le bus, une fois que celui-ci roule. Je venais donc de donner de l'argent à un type qui n'avait rien avoir avec ce bus! Eh bien mes cadets, eh bien mes petits frères, ça commence bien !!!! (les fans de la soupe aux choux, reconnaitront là une réplique d'anthologie).
Bref j'ai pris le bus au nicaragua, le pays réputé le plus sûr d'amérique centrale!!

Après un trajet en bus, très ... chaud. Nous voici à San Juan. Il est tard, on a pas dormi depuis plus de 30 heures donc on se précipite dans le premier hôtel que nous conseille notre guide, surtout parce qu'il dispose d'une cuisine. On nous fait visiter une chambre. Elle me parait pas très confortable pour le prix (10 $). Mais avant même qu'on ne sorte pour en visiter une autre dans un autre hôtel, une français sort sa tête de la chambre d'à côté et nous conseille vivement de prendre la chambre car il a fait le tour et c'est le meilleur rapport qualité prix. Vendu.
On pose nos sacs et on va remercier Yannick et Eva nos voisins pour ce précieux conseil, on aime pas tellement perdre du temps à faire le tour des hôtels avec nos sacs qui pèsent 1 tonne sur nos épaules. Ils sont bien sympas les toulousains, dommage qu'ils repartent le lendemain,on les salue.

Les 2 premiers jours à San Juan, on ne fait pas grand chose. La côte Pacifique à première vue ne nous plait pas beaucoup, l'eau est aussi trouble que celle de l'atlantique. Mais on a le plaisir de faire la connaissance de 2 canadiens "Jacques" et "Peter" avec qui nous passerons de bons moments autour d'un verre. Jacques nous a même cuisiné un bon petit plat. Bon après le départ des canadiens on se sent quand même obligés de bouger nos fesses un peu. Première étape, on va monter la colline en haut de laquelle trone une grande statue de Jésus. C'est pas de la tarte, ça grimpe pas mal. Quand enfin on est en haut, on nous apprend que Jésus fait payer sa consultation 2$, merci bien mais on redescend. Retour à l'hôtel, toujours pas enthousiastes...

Bon dernière chance, demain on loue des vélos pour aller à la plage de surfeurs. 5$ par personne plus tard, et 9 km plus loin on a perdu  10 litres de sueurs et déraillés 8 fois. Mais voici Madéra beach, l'eau est froide mais les vagues sont belles en effet. On va jouer dans les vagues et on resort, voilà c'est fait ... Lorsqu'on a presque décidé de rentrer une belle bande de fétards nous fait signe de venir boire un verre avec eux. Des FRANCAIS et des FRANCOPHONES !!!!!! Voilà c'est comme ça que nous sommes restés deux jours de plus à San Juan pour faire la fête avec nos nouveaux amis, les voilà au complet.

Après San Juan on embarque dans un taxi pour San Jorge (à 4 à l'arrière), puis à bord d'un bateau pour  l'île d' Ometepe au milieu du lac Nicaragua, et enfin dans un bus pour Charco Verde. Partout où on veut aller c'est une succession de transports plus longs les uns que les autres. Nous avons embarqué avec nous Elsa et Jéjé, que nous avons rencontré à San Juan. On assiste à un très beau coucher de soleil sur cette île volcanique.

On a trouvé un dortoir  dans un hotel au bord du lac. Petite présentation, l'île d'Ometepe est constituée de 2 volcans dont un toujours en activité, en témoigne les panneaux de signalisation (pas toujours rassurants !). Comme l'ascension du volcan coûte chère et que, je ne suis pas une grande fan de la marche en plein soleil à flanc de volcan, on s'oriente vers une activité nettement moins fatigante : baignade aux sources thermales de Ojo de Agua. Là deux options : se baigner dans l'eau Claire ou dormir dans un hamac. Laurent a choisi son camp...

On rentre  de Ojo de Agua en stop car il n'y avait plus de bus, Je suis d'ailleurs bien accueillie par la dizaine d'ouvriers de chantiers avec qui on partage l'arrière du camion.




A notre arrivée à Charco Verde le volcan nous offre un joli spectacle que je ne peux m'empecher de photographier, les paysages sont quand même très beaux ici.














Le lendemain, manu un autre des fous fetards de San Juan nous a rejoint sur l'île et on décide de changer d'hôtel pour nous rapprocher d'une jolie plage . On trouve une chambre pour 4 à 25 $,ensuite on part faire un tour sur la fameuse plage. C'est très nature ici, le lac étant aussi grand que la Corse, il y a même de belles vagues.




Sur le chemin du retour les gars se sont faits offrir un verre de niaule de mais, comme c'est pas chèr et que les niaules à 2 balles on aime bien essayer, on en prend une demi bouteille (point trop n'en faut). On remarque que le  vendeur, également grand consommateur de niaule, loue des vélos, il nous assure que le terrain n'est pas trop vallonné. C'est décidé demain vélo pour aller visiter une plantation de café (la finca magdalena), manu ce veinard a loué un scooter.


 Alors leçon numéro 1 : ne pas croire un vendeur de niaule quand il vous dit que ça grimpe pas sur une île volcanique!

 Leçon numéro 2 : partir à 11 heures du matin quand la température dépasse les 35 degrés faire du vélo consiste en une tentative de suicide!

 Leçon numéro 3 : Ne jamais faire confiance aux panneaux Nicas (si vous lisez 1 km, multipliez par 2 voir 3).


On aurait bien aimé visiter la plantation mais il faut un guide, et un guide c'est 20$. Y en a marre de toujours devoir être guidés et donc de payer.
 Pas de visite de la plantation pour nous, on part faire un petit tour autour de la Finca à la recherche de sculptures appelés petroglyphes. On en verra un ! Whaouh! On fait également la rencontre de singes hurleurs, d'un raton laveur, de nombreaux oiseaux qui prennent la pose pour moi et toujours cette vue sur le volcan.



Retour à l hôtel pour assister à un de ces couchers de soleil qu'on ne se lasse pas de regarder, la vedette de l'île en arrière plan avec son panache de fumée, c'est vraiment poétique.


On quittera nos amis le lendemain, nous on veut aller voir les caraibes,  car on ne résiste plus à l'appel de l'eau  turquoise.


 On prend donc un bus pour le port de l'ile il est 11 heures. un peu avant 13 heures le bus s'arrête car il y a un barrage. Surprise : Une grève (ça nous manquait depuis la bolivie). Du coup le bus nous dépose là et nous dit qu'on va devoir marcher, mais c'est pas loin!!!! Pas loin chez les nicas c'est près de 2 kms, avec nos sacs sur le dos en plein cagnard.


 Par chance le bateau qui nous ammène sur le continent est climatisé. Ensuite on prend un taxi pour la gare routière, et un autre bus pour rejoindre Granada  où on doit faire escale pour attendre par courrier ma carte sim orange qui doit arriver à l'hôtel de notre ami canadien peter, rencontré à san juan.Vous suivez toujours ?
On pose nos bagages à l'hôtel Libertad  car il y a : une cuisine (comme d'hab). Et là on attend, et on attend encore. Pour tromper notre ennui (car granada n'est pas une ville inoubliable), on prend des cours de salsa gratuit chaque soir à l'hôtel, ainsi qu'un cours de Yoga avec Peter. On est en détox quoi! Mais la carte n'arrive pas et le son des vagues nonchalantes des caraibes nous appelle. On reviendra chercher la carte, si jamais elle arrive un jour...



On reprend la route cette fois pour Little Corn Island sur la côte est. Tout commence à 14 heures quand on quitte granada pour managua en bus. Puis 2 heures plus tard on arrive au terminal de bus, mais pas le bon . Alors  il faut reprendre un taxi pour un autre terminal. 17 heures on a nos tickets pour le bus de 21 heures pour el rama (port d'où partent les bateaux pour little corn island, notre destination). A 20h30 nous voici dans le bus, places 29 et 30. Petit à petit les places assises sont remplies, on devrait pas tarder à partir. 21h30 nous ne partons toujours pas mais toutes les places assises sont prises, les gens restent debout. 22 heures, après un scandale de places assises vendues deux fois, nous partons.
Il fait chaud là dedans, les sièges sont en bois et nous sommes entassés comme des poulets. Impossible de dormir. On arrive à 4 heures du matin à El rama, tout le monde se rue dehors pour avoir une place sur les pangas (barques à moteur très rapides) pour Bluefields. Bien sur nous n'aurons que les dernières places à 7h30. 3 heures d'attente plus tard notre barque se met en route, c'est super rapide et super flippant.

 On arrive à Bluefields à temps pour prendre nos billets de ferry pour Big Corn Island. Le bâteau part à 10 heures , après un long voyage assis à même le sol, nous voici à Big corn island vers 17h30. On prend la dernière panga pour Little corn island, une autre île plus petite, sans route ni véhicule. 18h30 on pose nos valises dans notre chambre au 3 hermanos, le seul hotel de l'île à avoir devinez quoi : Une... cuisine, bravo vous suivez bien.

Donc si on compte bien cela fait 28 heures et 30 minutes que nous sommes partis de granada mais putain, ça valait le coup!!


Bienvenue aux Caraibes, plages de sables blancs bordées de rochers et de cocotiers, où tout le monde marche au ralentis. Pas de voitures, de l'electricité qu'à partir de 14 heures et jusqu'à 5 heures du mat, pas d'eau chaude. Une île perdue au milieu d'une mer turquoise quoi ! Ici la plupart des habitants sont blacks, se sont les descendants des esclaves noirs ammenés de force en Amérique. Ils parlent un mélange d'anglais et d'espagnol pas toujours facile à comprendre. On ne sait jamais dans quelle langue engager une conversation. Ici tout est plus cher étant donné l'isolement de l'ile. Tout sauf le poisson, 4 poissons pour moins d'un euro, c'est la bonne affaire du mois. Notre alimentation est donc à base de pâtes, de poisson et de pain de coco.

A l'hôtel on fait la connaissance d'autres voyageurs, qui semblent tous avoir posé leurs valises ici depuis quelques temps. Le rythme de l'île a eu raison d'eux. Parmis eux il y a Rob, qui a carrément installer son bureau dans la véranda et apporté ses clubs de golf pour pouvoir frapper des balles sur le terrain de base ball. Nous aurons d'ailleurs le privilège de faire partie de son club et à ce titre de frapper quelques balles en sa compagnie. Dans les résidents longue durée il y a aussi James (UK), Scott(USA) et Mireia(Espagne). C'est avec cette fine équipe que nous passerons quelques soirées mémorables, arrosée de Rhum flor de cana, au rythme de la musique ragga,merengue de la seule discothèque de l'île "l'Aguila".

L'île est tellement petite qu'on en fait le tour très rapidement à pied. Les plages les plus au nord sont sublimes, l'eau y est limpide mais il ya des rochers donc on ne se baigne pas très loin. Un peu plus loin il y a les plages les plus populaires face aux bars et hôtels les plus fréquentés (aux noms éloquants de "cool spot", peace and love farm"...). Ces plages là sont plus pour la baignade, le sable y est blanc et il y a très peu de cailloux. Mais soyons clairs toutes les plages de cette île méritent d'être visitées. Plus tard on rencontrera Sasha et Marie-Eve du quebec, qui nous inviterons à boire un verre devant leur maison sur une plage du sud, et c'est ainsi qu'on trouvera notre plage "privée", qui est non seulement mais sublime mais également délaissée des touristes. Du coup on corrigera nos marques de bronzage... Oui vous avez bien compris, on a fait du cul-nu ! Pas un chat. Elle est pas belle la vie. Vous ne trouvez pas que laurent est de plus en plus beau, tout bronzé qu'il est !


Bon là il est fait le fier mais quelques minutes auparavant il a croisé un requin en faisant du snorkeling (palmes masque tuba). Eh bien on a beau savoir qu'il ne mange que du poisson, ça fait peur quand même.
On a décidé de ne pas plonger ici mais de nous réserver pour les îles Bahia au Honduras où nous devrions être dans un mois, alors ici on barbote dans l'eau, on bronze, on va regarder les petits poissons, on discute avec tout le monde. C'est d'ailleurs en discutant qu'on a fait la rencontre de Liliane (rwandaise) mariée à Timo (allemand) qui vivent avec leurs 2 enfants (macéo et naianca) au salvador. C'est compliqué tout ça mais du coup les enfants parlent français, allemand, anglais et espagnol! Respect. Avec ça ils sont adorables. Alors comme on pas eu assez de temps pour bien faire leur connaissance on a décidé de leur rendre visite chez eux à san salvador, du coup notre prochaine étape c'est là bas.






Bref c'est le paradis mais même au paradis il y des voleurs. En effet depuis quelques jours une série de vols dans les chambres vient contrarier le calme de nos vacances. Les patrons de l'hôtel sont sur les nerfs. Un premier voleur est arreté, identifié et renvoyé sur le continent. Mais un soir, de retour de fête on entend de l'agitation en bas, (oui on est au premier étage). On se précipite vers la véranda, on voit la femme du patron lucilla attraper un mec puis appeler son mari et du renfort. Son mari randy retire des mains du voleur un sac à dos . Le voleur tente de se défendre assène un coup de couteau à un mec, puis randy le plaque au sol, lui attache les mains  dans le dos et l'attache à l'intérieur de l'hôtel sur une chaise. Cachés derrière notre véranda, on entend lucilla hurler sur le malfrat, puis quelqu'un casse une bouteille de verre sur la tête de celui-ci. Il hurle, il pleure, lucilla veut le faire taire et surtout faire comprendre aux potentiels voleurs et oreilles indiscrètes de ses clients, qu'ils ne tolèreront plus de vols. Alors elle le fouète avec un cable electrique en lui hurlant dessus qu'il lui gache la vie en volant ses clients et que si tout ceci avait eu lieu à Managua elle aurait le droit de le tuer.
 Whaouh, on est tous choqués, c'est assez violent. Un policier arrive enfin et emmène le type au visage déformé par les coups. Fin de l'épisode au lit! On apprendra que le voleur venait de prendre le fameux sac dans une des chambres donc la fenêtre était ouverte, alors que ses occupantes dormaient...Il en avait profité pour voler le couteau avec lequel il a blessé l'un de ses assaillants. Voilà on est bien contents qu'il n'ai pas eu l'idée de visiter notre chambre, ben oui Laurent dort tout nu pas facile de lui courir après en tenue d'adam!


C'est l'heure du départ, on quitte l'île de rêve pour suivre notre route vers le quebec, il nous reste 4 mois avant notre vol de retour et encore beaucoup de pays à traverser, on essaye de pas trop s'attarder. Même si ça nous fend le coeur.



Bon vous vous rappellez du calvaire pour venir sur l'île, eh bien au retour c'est pareil!!!!!!!!!!!!! Peut etre meme pire, vous allez me dire que vous en avez marre de ces récits de longues routes ennuyeuse mais c'est bien là le problème, le voyage c'est aussi ça! Accrochez vous c'est parti:

13h30 départ de la panga pour Big corn Island, 40 mn plus tard nous sommes arrivés et c'est le début d'une longue attente car le bateau ne partira qu'à 22 heures.
Le bâteau (en photo ici)est un vieux rafio à la peinture qui s'écaille mais bon c'est pas cher, il y a déjà 2 voitures à bord, 15 hamacs  tendus au hazard, des caisses de poissons et tout un bric à brac qui ne nous laisse guère de place.

 A 21h30 on embarque et on essaie de se créer un endroit pour dormir pendant les 11 heures de traversée. Pour vous donner une idée de l'ambiance olfactive imaginez que vous vous êtes endormis sur des pneus près de la porte des toilettes publics, un jour de marché au poisson,et qu'un sans abris qui a négligé de se laver depuis quelques mois vient vous souffler son haleine de rhum dans le nez.C'est bon vous avez le tableau? Eh bien c'est dans cette ambiance que nous avons du dormir à même le pont! Autant vous dire que nous étiosn heureux d'arriver à bon port, tout puants de poissons que nous étions.

9h15, on a trouvé un bus express pour managua, la capitale. Mais ... Oui il y a encore un mais, il n'y a plus de sièges disponibles. On paye donc 1 dollar de moins pour voyager assis dans les escaliers de la porte arrière du bus.

13h30 notre bus est immobilisé au bord de la route, la faute à une bougie endommagée. Une demi heure de bricolage plus tard, on repart.

15h00 le bus nous dépose enfin à 2 blocs de la station de bus pour les villes du nord du pays. Fatiguée et maladroite  je me casse la figure à plat avec mon sac sur le dos. C'est con si près du but... Bref on trouve un bus pour Matagalpa, notre destination finale un peu plus au nord du pays.

18h00 nous voici enfin arrivés . On nous a conseillé le dortoir de l'hôtel de "buena onda". Alors en bons soldats on s'y rend, évidemment c'est plein car un bus d'étudiants catholiques américains à rempli l'établissement pour la nuit. On devra donc dormir dans un hôtel grand luxe pour une nuit, 22 $ avec le petit dej (le plus cher depuis le début de ce voyage...). Le bon point c'est qu'on retrouve dans l'hôtel des gens dont on a fait la connaissance sur Little Corn Island, il y a Rotem, james et Scott! Ils sont déjà au rhum coca depuis quelques heures, on décide de se détendre du long voyage avec eux. Une soirée bien sympa et retour à notre hôtel de luxe.


Le lendemain on reprend notre rythme de routards en séjournant dans le dortoir avec nos amis retrouvés la veille. On ne fait pas grand chose en réalité, de toute façon notre but est d'attendre quelques choses avant de rejoindre nos amis au salvador. Les nuits sont difficiles car james et rotem sont de bons ronfleurs et que caterina notre nouvelle amie allemande a des terreurs nocturnes.On arrivera quand même à se bouger pour deux excursions en compagnie de scott et caterina : l'une en forêt (l'occasion de se perdre mais aussi de voir quelques singes hurleurs) et l'autre auprès de cascades. Nous nous sommes bien reposés à Matagalpa mais c'est déjà jeudi et nous avons promis àliliane et timo de venir les rejoindre au salvador vendredi... Vendredi matin debout 6 heures  direction San salvador, encore une fois nous partons sans avoir prévu quoique ce soit, nous ne savons même pas si nous serons en mesure de trouver des bus pour faire en sorte d'être à la capitale le soir même. Verdict dans le prochain épisode...













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