17 mars 2012

Pérou et Bolivie








Nous voici à Lima, on débarque à notre hotel choisi à la dernière minute avant de quitter l'ile de paques . Quelle bonne surprise pour moins de 8 euro pour 2, on est situé à moins de 20 mètre de la plaza de armas de la capitale et juste en face du palais présidentiel. Du coup policier en faction 24/24  en bas de l'hotel, c'est super rassurant d'autant que tout le monde, même les péruviens, nous disent de faire attention. Heureusement que Lima et l'Hôtel nous plaisent car on va devoir rester ici presque une semaine pour refaire le passeport de Laurent auprès de l'ambassade de France.

 Rassurez vous on ne nous a pas volé nos papiers. C'est simplement que pour aller au Nicaragua (notre prochaine destination), on doit passer par Miami. Or le passeport de Laurent n'est pas valide, alors si on veut être autorisés à prendre l'avion, on a pas d'autre choix que de changer ce passeport pour un biométrique. Bref rendez vous pris, on nous annonce que pour obtenir le dit passeport il nous faudra présenter un certificat de naissance intégral ORIGINAL. Et ce détail insignifiant va bien nous stresser tout le long de ce voyage. On ne doit rester qu'un mois au Pérou et dans ce délai on doit faire la demande auprès de la mairie de Bordeaux, le faire envoyer chez mes parents et chez Nico (double sécurité), puis nous le faire envoyer à Lima...Sur le plan ça fonctionnait bien, mais la mairie a envoyé a chacun des certificats simples pas intégral! Voilà déjà une semaine de perdue. Laurent appelle le service d'Etat Civil et refait la demande en le faisant envoyer directement cette fois à notre hôtel. On croisera les doigts pour que ça arrive avant notre date de vol pour Miami... A suivre....





Bref Lima c'est beau, ville coloniale à l'influence très hispanique pour l'architecture. On y est à l'aise. Lors d'une visite de catacombes, on fait la connaissance d'un péruvien appellé Martin, prof d'économie à la fac de Lima. Martin nous guidera dans la ville et nous fera découvrir la gastronomie  (brochette de coeur de boeuf, tripes à la mode péruvienne, cocktail à base de Pisco "Pisco sour"...), l'histoire et l'architecture péuvienne. On apprécie beaucoup sa compagnie, même si parfois sa vie personnelle nous semble étrange presque trop hors normes pour être réelle. On lui fera suffisamment confiance pour lui prêter 15 euro un soir où il a perdu ses clefs. A l'heure où je vous écris et on pas de nouvelles de lui, mais il reste quelques jours avant notre départ, alors pigeons ou pas  l'avenir proche nous le dira.


Martin nous a indiqué les lieux à visiter au Pérou, il nous a bien tout détaillé et ça nous aide beaucoup, départ pour Nazca, pour voir les fameuses lignes. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des lignes tracées dans le désert par les indiens Nazca, ce qui est intéressant c'est que ces lignes ne sont visibles que du ciel. Aujourd'hui tous les scientifiques se demandent encore comment ils ont pu dessiner ces formes géométriques aux angles droits parfaits ou ces représentations sans maitriser la technique du vol. Ces Indiens n'ont probablement jamais pu admirer leurs oeuvres. Choses plus étranges encore certaines lignes traversent des ravins et se poursuivent sur des montagnes sans jamais discontinuer.... Etrange non ? On en connait même pas la signification.

Bon pour tout vous dire les lignes c'est sympa mais la ville en soit n'a aucun intérêt particulier. C'est un village triste et terne au milieu du désert et nous on est pas fans du désert(il y a désert et désert) . En plus pour vraiment profiter des lignes il aurait fallu prendre un petit avion, mais compte tenu du nombre d'accident de ces coucous  et du prix prohibitif de 30mn de vol, on a abandonné l'idée. On a bien fait puisqu'on nous a appris ensuite que les pilotes pour racourcir le temps de vol font des loopings et autres accrobaties pour rendre malades les passagers et qu'à bout de force ces derniers demandent à rentrer plus vite, du coup les pilotes font beaucoup plus de rotations dans une journée. Et  vous me connaissez j'aime moyennement l'avion...

Bref on ne reste pas longtemps dans ce nid à poussière, on reprend un bus pour rejoindre Arequipa. Cette fois encore on choisit la compagnie la plus réputée du Pérou, histoire de s'assurer un voyage de qualité.
Après un long trajet on arrive à Arequipa, fatigués et fourbus on descend vite du bus pour prendre un taxi. Une fois à l'auberge je me rends compte qu'à bord du bus on m'avait volé mon I phone dans mon sac à main entre mes jambes pendant la nuit !!! Ca valait le coup de payer le bus plus cher ! lol. Soyons positifs on a pas été braqués avec violence, c'est pas si grave. L'auberge où on débarque est tenue par un Français tombé amoureux non seulement du pérou mais aussi d'une péruvienne patronne de l'auberge. On rencontre également dans les lieux, un couple de français Fanny et Gilles, avec qui on passera de très bons moments à manger, discuter, et boire (sauf fanny qui attend un heureux évènement, cadeau de voyage !!). C'est d'autant plus agréable que ça nous rappelle quand on avait une vie sociale... Eh oui c'est cool le voyage mais vous nous manquez les copains et la famille (un peu de sentimentalisme, snif).


Arequipa est une ville construite en pierre blanche, c'est mignon et le couvent de la ville nous a occupé quelques heures. Mais bon on a pas très envie de payer pour visiter d'autres édifices religieux, qu'on peut visiter gratuitement chez nous. Une petite dédicace à Hassan à qui nous présentons nos excuses officielles car il existe bien un Picchu Picchu, qui est une des montagnes qui entourent Arequipa, je suis certaine qu'il le savait ;-)


Quand on est presque décidés à aller se faire une marche dans un canyon, les effets de l'altitude se font sentir. Nausées, maux de tête, caca qui fouette ...On est à l'envers. Toute une journée, verdict pas de rando. Le lendemain pour ne pas perdre de temps, on décide sur les conseils de Fanny et Gilles d'étendre notre périple vers la Bolivie, pays voisin du Pérou. Ils ont réussis à nous convaincre de ne pas passer à côté de cette destination plus typique que le Pérou selon eux.


Encore un bus de nuit, cette fois pour Copacabana. Alors le nom fait rêver mais c'est une petite bourgade  sur les rives du lac titicaca. Ensuite comme si les dizaines d'heures passées dans le bus ne suffisaient pas, on doit reprendre un bâteau pour rejoindre la isla del sol au centre du lac, et hop 2h30 de trajet de plus. Le bâteau est bondé, de mamitas péruviennes, de touristes aussi et parmis eux deux français : Adeline et Christophe. Adeline vient de rejoindre Christophe qui fait un tour de l'amérique du sud à vélo. La pauvre a attérri le matin même à la paz à 3700 mètres d'altitude. Elle est toute grise et bien malade.

 On fait connaissance autour d'une bière avant de chercher un hotel, pour Adeline ce serra un Thé de feuille de coca (excellent remède contre les problèmes liés à l'altitude). Du coup comme on s'entend bien on prend une chambre à 4 dans un petit hotel, pas top confort, mais on a un peu d'eau chaude pour la douche alors c'est presque grand luxe ici. Il fait froid, très froid!



On avait pas prévu de venir ici alors on est très mal équipés, on a pas de manteau... On achète au fur et à mesure panchos, gants, bonnets péruviens, sur-chaussettes... de vrais boliviens. L'ile est très belle, on la traversera à pied, du nord au sud, on échapera pas au racket constant des locaux qui te demandent de payer des taxes pour marcher sur leurs chemins, pour prendre une photo de lamas...
Ca ne nous empeche pas de profiter à fond du panorama sublime, mais c'est quand même chiant, voilà c'est dit.




Après 2 jours sur le lac titicaca, on reprend la bâteau en sens inverse, puis un bus pour la capitale de la bolivie (La Paz), notre objectif c'est d'aller voir le Salar (un grand lac salé au sud du pays). Quand on arrive enfin à la Paz il est 21 heures et on a râté le seul bus direct pour Uyuni, on opte pour un autre trajet ce sera la paz-potosi, puis potosi -uyuni. La trajet est assez calme, hormis sur le plan olfactif, l'altitude provoque chez la plupart des passagers des ballonements  et des crises de pets plus malhodorants les uns que les autres, Christophe n'est pas en reste d'ailleurs. Je plains Adeline...

A 5 heures du mat on est à Potosi mais chose étrange le terminal de bus parait mort, ooops quelque chose se trame ici. On nous annonce qu'il y a grève des chauffeurs de bus, qui bloquent la gare routière. On achète quand même des tickets pour uyuni et on attend comme des cons, que quelque chose se passe, un signe, un portail qui s'ouvre, quand soudain un chauffeur vient vers nous et nous dit discrètement de sortir de la station et de le suivre. Puis il nous indique un trajet et un lieu de rendez vous. C'est là qu'il passera nous prendre avec le bus à l'abris des regards des manifestants. Il nous demande de nous rendre là bas en toute discrétion. On a l'impression d'être des clandestins qui vont passer une frontière de façon illégale. On attend sans aucune garantie qu'il tiendra parole et viendra nous chercher. Quand il débarque on est soulagés mais ce n'est pas fini, il va jouer au chat et à la souris aves les manifestants qui petit à petit bloquent toutes les rues de la ville. On sent bien qu'il est stressé, et qu'il fait quelque chose de dangereux en n'étant pas solidaire avec le mouvement. On sort enfin de la ville sans violence heureusement. Le chemin va être très long, et comme c'est le seul bus qui passera de la journée et peut être le dernier avant quelques jours (les grèves peuvent être très longues ici), tout le monde veut monter dans le bus. C'est bondé et ça pue pour les mêmes raisons gastro-intestinales évoquées plus haut .

 Le paysage change, les montagnes vertes se transforment en montagnes rocheuses, rouges et jaunes. C'est très beau, voilà ça c'est un joli désert. La ville d'Uyuni se dessine enfin au loin, plus on se rapproche plus il y a de déchets, à moins de 2km de l'entrée de la ville, il n'y a pas un buisson, un cactus qui ne soit orné de sacs poubelles et autres plastiques en tous genres. La gestion des déchets est catastrophique dans cette partie du monde aussi.
Une fois nos bagages posés à l'hôtel on trouve un tour opérateur pour aller visiter le salar le lendemain et on file faire des courses pour manger à l'hôtel où on a une cuisine. C'est assez rare alors on a envie de se cuisiner quelque chose. Au menu, purée et côtes de lama. Et bien sur une bouteille de vin rouge (chacun), je sais c'est pas bien et nous rappellons qu'il faut boire avec modération. Mais c'est pas tous les jours. Promis.

 
Le lendemain c'est en 4x4 qu'on se rend au salar. C'est vraiment très beau cette étendue d'eau sur un sol de sel. Ca donne un effet de miroir avec lequel on ne se lasse pas de faire des photos. C'est au milieu de cette exploitation de sel qu'on fera nos aurevoirs à Adeline et Christophe qui poursuivent plus au sud. On les aurait bien suivis mais on doit retourner au Pérou pour être surs de récupérer le passeport de Laurent (si le certificat de naissance est bien arrivé à Lima, et qu'il est bien INTEGRAL, suspens quand tu nous tiens). 

Une dernière visite au cimetière des trains et on reprend (encoooore) un bus de nuit pour La Paz. On en a pour 10 heures, c'est pas grave parce que l'avantage des bus de nuit c'est qu'on peut y dormir et ça passe plus vite, bien sur avec les sacs cadenassés et bien près de nous. Ca c'est la théorie... En pratique on nous a réveillé à 3 heures du matin, sans égards, brutalement, pour nous demander de descendre du bus pour traverser la rivière à pied. Quoi ???? On ne comprend pas bien sur le coup et comme de bons soldats on suit la foule qui marche sur la route et là on admire le spectacle de la lune et des milleirs d'étoiles qui se reflètent dans la rivière qui a débordée et qui a éffacée toute trace de la route.

 On comprend que le bus ne peut pas passer chargé car il risque de s'enliser. On retire donc à contre coeur nos chaussures et chaussettes, on remonte nos pantalons et hop on met les pieds dans l'eau. Et je vous jure que j'ai bien failli pleurer à cause du choc. L'eau était gelée et par endroit on avait de l'eau jusqu'au genou. Ensuite on oublie la route, le bus fera du hors piste pendant la majeure partie du trajet, c'est la saison des pluies c'est normal!!!!Un joli bordel.

On arrive à La Paz sans encombre et on reprend dans la foulée un bus pour Cuzco au Pérou. Départ 16 heures arrivée 5 heures du matin. On commence à faire une overdose de bus. Mais Cuzco est une bien jolie ville et on est heureux de débarquer là car ça veut dire qu'on ira bientôt au Machu Picchu.




A l'hôtel on fera la connaissance de Dominique et Pat de Briançon, on passera la plupart de nos soirées avec eux et ils nous rendront un fier service au moment de réserver nos billets d'entrée au machu picchu. J'explique, nous avions prévus de prendre des minibus de Cuzco vers un site appellé la hydroelectrica à 3 heures de marche du village au pied du machu picchu appellé Aguas Calientes. Mais ce trajet en minibus à cette période de l'année est périlleux à cause des pluies qui provoquent des glissements de terrains qui bloquent les routes. Du coup pas de minibus pour nous la route est bloquée, on est obligés de prendre le train pour rejoindre aguas calientes. Bien sur ça coûte plus cher!

Allez on ne fera le machu picchu qu'une fois dans notre vie ... On réserve le train. Mais la cruche de l'agence oublie de me mentionner que c'est aussi chez eux qu'il faut payer l'entrée du site.  Et bien sur leur machine n'accepte pas d'effectuer un 2ème paiement sur ma carte bleue, et ils n'acceptent pas les espèces. Miss cruche me dit alors c'est pas grave vous n'avez qu'à les acheter au village avant le machu picchu demain matin à 6 heures. Ce que vous ne savez pas c'est que pour profiter du site aux heures où le soleil se lève il faut commencer à monter les marches à 5heures du matin, et elle veut que j'attende l'ouverture des bureaux à 6 heures pour arriver sur le site vers 7h30. Pas question!!! C'est pat et dominique qui paieront avec leur carte bleue et je leur donne des espèces en échange. Heureusement que nous avons une bonne étoile parfois.




Pour nous remettre de ces émotions nous allons manger sur un marché au menu du Cuy pour laurent (prononcez couille), soit du cochon d'inde. C'est Bon mais cruel. Surtout quand vous les voyez avant et après, attention ces photos peuvent choquer la sensibilité de certains.














 Et pour le dessert, une petite fondue au chocolat prise au musée du cacao de la ville. Notre paradis péruvien!


 A visiter sans faute. Une fois bien rassasiés nous voici partis pour notre long trajet vers le machu picchu.
D'abord un bus pour rejoindre la station de train (1h30) puis attente pour le train de 21heures. Mais avec notre chance actuelle, le train est retardé et ne partira que vers minuit. Du coup on arrivera à Aguas Calientes vers 2h30 du matin, et à quoi bon prendre un hôtel pour 2heures de sommeil. Je m'assois sur un banc à la recherche du sommeil sans succès. Laurent lui opte pour le sol en compagnie d'un chien! remarquez comme on a l'air de clochards.


C'est donc à 4h30 sans avoir dormi que l'on attaque la montée des 1700 marches qui mènent au Machu Picchu. Au début dans le noir, les marches se succèdent jamais identiques, nos coeurs s'emballent à cause de l'altitude, quand enfin ils se calment, se sont nos jambes qui brulent. Evidemment on a plus d'eau! 6 heures moins 5 mn (soit 5mn avant l'ouverture du site) on est arrivés en haut, en sueur mais obligés de nous couvrir car il caille même si on ne s'en rend plus compte, et assoiffés à cours d'eau. Quand je constate que la bouteille de 50cl coûte 6 fois le prix normal, je décide de ne plus y penser on boira en bas!
Enfin les portes s'ouvrent, on suit notre guide et on découvre la cité perdue à la lumière du jour naissant, fatiguée et émue, je n'ai pas pu m'empecher de pleurer. 



C'est Sublime, il n'y a pas de mots. L'écrin de montagne du site est magique, les nuages s'accrochent en haut des pics, et le soleil illumine la crète des montagnes. On a plus assez de mots.
La visite est très instructive, quelle civilisation, quel courage. Ils ont construits cette cité sans maitriser le fer, ils taillaient les pierre en incérant du bois sec dans les fentes naturelles puis en arrosant ce bois, il se dilatait jusqu'à faire exploser la pierre. Ensuite il emoussait les pierres en les frottant avec d'autres pierres. Ils maitrisaient l'astrologie, l'agriculture, savaient construire des ponts et des systèmes d'irrigation et tous ces savoirs furent transmis à l'oral car les incas n'avaient pas mis au points une façon de transcrire leur langue à l'écrit. Puis les espagnols sont arrivés ... les Incas n'ont même pas eu le temps de terminer la cité du Machu Picchu.

Une dernière carresse aux lamas et au chinchilla nouveaux maitres des lieux et on redescent, contents de l'avoir fait. C'était dur et cher mais ça valait la peine.



Cette fois on fait le retour en minibus .

 Evidemment le périple ne se passera pas comme on veut, sinon l'histoire serait trop belle, trop simple. A peine 20 mn après notre départ un camion s'est mis en travers de la route une roue à moitié dans le vide. Il faudra Une heure et demi pour que les péruviens réussissent à le dégager. Notre chauffeur de minibus est à la bourre et du coup il roule vite, très très vite dans une route de montagne. Franchement le trajet le plus flippant de notre voyage, regarder par la vitre pour apercevoir le vide nous est pénible. En plus pour ne rien faciliter il y a des glissements de terrain de toute part qu' il faut passer, des cascades d'eau qui se déversent de la montagne sur la route, la route disparait sous des dizaines de centimètre d'eau, il ne voit pas sur quoi il roule mais il ne ralentit pas. Vivement qu'on arrive.
Bon vu que je vous écris tout ça c'est que nous avons survécus, y compris à notre retour sur Lima  par ces mêmes routes de montagnes. 

On met à peine le pied à Lima qu'on pense de suite au passeport de Laurent, on ne sait toujours pas si le passeport et revenu de France (eh oui on a pas reçu de sms vu qu'on s'est fait volé le téléphone), on ne sait pas non plus si l'acte de naissance est arrivé à l'hôtel. Bon par chance l'acte est bien arrivé et suspens... C'est bien une copie intégrale. On va pouvoir retirer le passeport. Petit coup de fil à l'ambassade, il est bien arrivé! Ouf.


Voilà on est prêts à quitter le Pérou pour nous envoler pour le Nicaragua. Bien qu'on ait pas eu le temps de tout voir du Pérou on a le sentiment qu'on en a vu assez. On est pas des grands randonneurs, ni des montagnards, et je crois que c'est pour cela qu'on a peut être été moins séduits par le pays. Mais la Bolivie est magnifique et nous ne l'avons pas bien explorée. à suivre donc. En attendant on est pressés de goûter à l'eau des caraîbes et de plonger de nouveau, nos palmes sont dépressives!













1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour de la part de françis et martine canuel vos photos sont magnifique profiter bien car le temps passe trop vite bisous a vous a la prochaine en normandie