18 juin 2012

Belize et Mexique



Pour etre honnête j étais tentée de ne pas vous parler de notre escale au Belize. En effet tout le monde nous s a vendu le pays comme un paradis sur terre, et meme si on a compris depuis quelques temps que les critères des uns ne sont pas les critères des autres, ca faisait beaucoup d'opinions très positifs pour zapper cette destination. Alors on est partis directement pour Caye caulker, une ile très réputée au large de Belize city. Dans le minibus qui nous lâche devant la gare maritime nous avons fait la connaissance d'Augustin, un parisien de 23 ans qui semble suivre le même itinraire que nous.


A la frontière on nous avait donné des coupons de réduction pour le ferry pour caye caulker, mais on nous a déposés chez leurs concurrents, la big black mama derrière son hygiaphone nous hurle de glisser les coupons pour qu'elle s'aligne sur le prix de ces concurrents, on proteste en lui disant "mais d'abord donnez nous le prix de votre billet", " non je vais vous donner le meme prix que les concurrents mais donnez moi vos coupons". Nous on sent que si on lui donne elle ne va pas nous les rendre et que pour le retour on aura pas les tarifs réduits. "Non madame on voudrait les garder pour le retour, au cas ou votre compagnie n assure pas de retour a un horaire qui nous convienne on ira voir vos concurrents". Et elle hurle encore plus fort dans un créole qu on peine a comprendre : "alors vous voulez pas de mon billet au même prix que mes concurrents???". "Si si on veut mais on veut aussi garder nos coupons pour le retour". "C'est pas possible, c'est ca ou rien, et puis nos concurrents distribuent aussi les flyers sur l ile pour le retour". Elle etait tellement... CON...VAINCANTE, qu on a arrêté de discuter et on a acheté. On verra au retour si on eu raison ou pas.

Une fois sur l île on se met en quête d'un hotel pas trop cher, a trois c est toujours plus sympa pour négocier les prix. Mais ici la clientèle est américaine et de toutes les nationalités que l on rencontre en voyage c est la seule qui ne négocie JAMAIS les prix. Donc dur dur. On fini par trouver un backpacker pas trop cher, Laurent et moi on a même notre cabane pour deux. On a une cuisine, élément essentiel comme je vous le disais deja il y a quelques mois, pour réduire la note. Bref on pose les valises, enfin les sacs a dos, pour 3 jours. Mais il pleut fréquemment et il n y a pas de plage sur l'île. En fait le Belize est un paradis pour les plongeurs, on y trouve d'ailleurs le fameux blue hole. Allez voir sur google c'est sympa. Mais le prix des plongées est prohibitif pour nous, donc on ne fait rien de nos journées ici. A part un bain de minuit apres une petite fête, et lors d' une partie de pêche en mer negociée avec le propriétaire de notre hôtel, on ne se baignera pas sur l'île. En fait ce qu on ne nous a pas mentionné c'est que le Belize est en fait bordé de mangrove et donc a très peu de plages de sable fin. Bref Augustin et comme nous il s'ennuie un peu sur l ile donc il nous suit quand on décide de prendre la direction de sarteneja au nord du pays, encore une destination que nous a conseillé un voyageur. Comme prévu on ne nous a pas distribué de flyers sur l ile et on a du payer nos billets de retour plein tarif. Si vous saviez ce qu on a imaginé infliger comme supplice a cette CON..VAINCANTE vendeuse rencontrée trois jours auparavant. 

Quand on arrive a belize city pour prendre le bus pour le nord du pays, tout le monde est mort saoul dans la ville. C est jour férié!!! Drole de sensation pour nous,la ville entière ressemble à un hopital psychiatrique.

On arrive de bus en bus a nous rendre à Orange walk un village au carrefour entre la route pour la frontière mexicaine et l'est vers sarteneja. Là on nous trouve un bus direct et comme on a dépassé l'heure du déjeuner depuis longtemps, on nous indique un restaurant ouvert, un chinois encore et toujours. Ici tous les business, les restos, les supermarches sont chinois..
                                                                                          

Bref apres avoir mangé un hamburger, oui oui chez le chinois, on monte dans le bus en compagnie de Amish. Vous savez ces gens habillés comme dans le petite maison dans la prairie. Salopette et bretelles à boutons pour ces messieurs avec une coiffure très années cinquante. Pour ces dames robes boutonnées jusqu en haut du cou et au bout des bras dans un imprimé aux motifs hors d'age!!

Le bus lui aussi est un peu hors d age, j ai l impression de voyager dans le temps! D'autant que la route est en fait une piste de sable defoncée. On etait dejà hilares dans le resto chinois, parce que notre serveuse ne comprenait rien, mais là ca ne s'arrange pas ! On croise des charrettes tirées par des chevaux avec à leur bord des familles entière de amish mais peu de voitures. En me retournant, j apercois une tornade, un belizien se retourne aussi l observe et me dit "oh elle est petite". Bon quand même, j ai vu ma première tornade. On nous dépose enfin devant le panneau qui nous souhaite la bienvenue à Sarteneja et on tourne, comme nous l indique notre routard, à droite de ce panneau pour rejoindre le camping tenu par un couple de francais. En moins de temps qu il nous en faut pour le dire, on est attaqués en règle par des hordes de moustiques. Ils sont tellement nombreux que résister est inutile!
                                                                                                      
On arrive à la réception, le camping semble vide et abandonné. Laurent glisse une charmante remarque "ben dis donc le mec il en a rien a foutre de son jardin ici", pensant que nous étions seuls... Mais alors Nathalie, propriétaire des lieux avec son copain Ed, sort la tête de derrière la moustiquaire et nous dit bonjour. Elle nous explique alors que c 'est la saison creuse, et qu ils travaillent donc dans les champs et le jardin ... On apprend aussi que grâce aux récentes pluies le nombre de moustiques est a son apogée et que ca ne va pas baisser, on décide donc de prendre une chambre plutot que de camper. Mais bien que ce soit la saison creuse les chambres ne sont pas prêtes et la salle de bain pas propre, Nathalie nous propose d'aller voir le village, faire nos courses et revenir plus tard, le temps qu elle range tout ça. Pour nous remonter le moral elle nous explique qu il n'y a pas de plage à proprement parler ici, et que pour se baigner il faudrait d abord traverser des metres de vase blanchatre, et que la visibilité de toute facon ne serait pas bonne. Youpi!! Alors effectivement c est beau mais on ne peut pas se baigner. Le village quand a lui est déprimant. On est tellement deçus... Bref on se remotive pour ne pas baisser les bras et on se dit que le lendemain on ira à la réserve naturelle ou l on peut voir des animaux sauvages de toutes sortes, y compris le toucan. Nathalie nous conseille le stop, car il n y a pas de bus mais il y a tout de meme pres de cinq kilometres. Sauf qu il n y a pas beaucoup de voiture qui passent ici. On fera donc cette marche sous un soleil de plomb. Pour finir par visiter une cage aux papillons et une forêt infestée de moustiques. Le seul animal que nous verrons est un iguane. Le bilan est tres mitigé, d autant qu on doit refaire les cinq kilometres a pied en sens inverse. Cette fois c'est sur on ne reste pas une nuit de plus ici, on prend le bateau de 16 heures pour le mexique, sans regrets. Le routard nous vendait cette endroit comme un paradis lagunaire, eh bien cela nous laisse perplexes!!!!

Il est tard quand on débarque à Chetumal, on ne peut donc pas aller directement à Tulum. On trouve une chambre pour 3 dans un hotel (un vrai pas un backpacker ), c'est tout confort. Augustin se dévoue pour faire le plein de notre bouteille d'eau à la fontaine de la réception, mais il a oublié que nous ne sommes plus dans une auberge de jeunesse relax mais dans un hotel et il est déscendu en caleçon, comme ça en toute décontraction.
                                                                                    

Le lendemain nous voici à Tulum. Ici il fait beau, et très chaud!! On est contents de trouver l'auberge de jeunesse casa del sol, pour 120 pesos, on a un lit en dortoirs gardés au frais par des ventilateurs énormes aux quatre coins de la chambre. Bon je dois dire que sans boules Quies on ne peut pas dormir en dessous de ces monstres qui font le bruit de réacteurs d'avion. Pour ne rien gâcher on a un petit dej inclus et une cuisine de compet'. L'hôtel est plein de français bien sympas, on retrouve meme julien et claire un couple qu'on avait croisé vite fait dans un bus au Belize.

On fera une partie de UNO d'anthologie avec tout ce petit groupe, c'est le moment de tous les citer : Claire, Julien, Kelig, Margaux, Yoan,Augustin et Anne-Cecile. Nos parties n'auront plus la meme intensité c'est sur!
                                                                                                   




Bon on a pas fait que jouer, boire et manger. On a visité avec ce petit groupe un cenote, une escapade bien rafraichissante puisque l'eau y est bien plus froide que celle de la mer. Pour ceux qui viennent de se dire, c'est bien sympa mais c'est quoi un cenote eh bien voici une rapide explication. Les cénotes du Yucatan résultent de l’impact d’une météorite il y a 65 millions d’années, celle qui extermina les dinosaures. Ils se répartissent de manière concentrique autour de la trace du cratère d’impact.Pendant les périodes de glaciation, l’eau de pluie s’est infiltrée au travers de la roche poreuse, formant grottes, galeries et vastes voûtes.Ces cénotes sont issues des rivières souterraines et forment le plus important réseau souterrain de grottes du monde.Par endroit, les voûtes se sont effondrées et ont ainsi donné naissance à ces puits naturels, parfois de grande taille, que l’on trouve en pleine jungle ou en ville. Les puits peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les mayas appelaient ces trous d’eau « Dzonot » (puits sacrés).

Bref ce sont des grottes de pierre blanche inondées d'une eau de pluie limpide filtrée, c'est clair comme l'eau du bain. Un vrai régal, et comme pour finir de nous charmer il y a des animaux partout iguanes, tortues, oiseaux multicolores...On a meme vu un serpent tomber à l'eau et filler se cacher dans les fourrés, quand les gardes de la réserve le débusquent avec l'aide de Yohan, ils nous annoncent qu'il est mortel! Petit frisson...
 Autres trésors de la ville, la lagune où on ira faire du snorkeling et la plage d'Akumal où on nagera avec des tortues pas peureuses du tout. Grace à Julien et Claire, on aura même le bonheur de pouvoir prendre des photos sous l'eau. Conclusion, lors de notre prochain périple on aura un de ces appareils.





Après Tulum on a décidé de passer une nuit à playa del Carmen pour y faire la fête en compagnie d'Augustin. A peine descendus du minibus, augustin se rend compte qu'il vient de se faire voler son portefeuille par un pickpocket . On se trouve une chambre pour 3 pour 100 pesos par personne. On propose à augustin de continuer le chemin ensemble pendant les 3 semaines qu'il lui reste, on partage donc une carte bleue pour 3 désormais. Il oubliera vite ses déboires lors d'une soirée au club le blue parrots sur la plage de Tulum, s'il y avait eu un prix des meilleurs danseurs de la soirée c'est sur il aurait été pour nous. On a mis le feu au dancefloor.




 Une petite traversée en ferry et nous voilà à Isla Mujeres. Comme d'habitude le routard mexique nous a refilé des info merdiques et donc on cherche un hotel pas trop cher avec nos gros sacs sur le dos. Par chance on a croise un type qui nous propose une chambre dans nos tarifs alors on prend ! Les plages de l'île sont très jolies, on ne tarde pas à aller gouter à l'eau car la chaleur est écrasante. Couchers de soleil comme on les aime, bref on va passer quelques jours sur cette jolie île, certes un peu trop habituée aux touristes américains mais qui a gardé un peu de charme. Notre escapade favorite aura été sur une plage privée réputée pour sa proximité avec une barrière de corail et qui attire de ce fait un grande population de poissons multicolores. Avec ça ils sont habitués à être nourris par les touristes du coup dès qu'on met un pied dans l 'eau ils rappliquent par centaines, toutes bouches ouvertes.




 
 La plage étant un peu éloignée du centre ville on s'était rendus là bas en bus, mais par chance on a a réussis à se faire prendre en stop au retour, encore un moyen de réduire les frais ici au Méxique. Le stop marche bien, et Augustin tente toujours sa chance et il a bien raison on est souvent pris. Sinon toutes les activités proposées ici sont hors de notre budget, la plongée, le snorkeling, nager avec le requin baleine... tout ça ne s'adresse pas à nous mais aux américains qui semblent avoir un porte monnaie sans faille. On a lu dans le routard que sur une autre île nager auprès des requins baleines coûtait deux à trois fois moins cher, alors on reprend la route pour l'île de Holbox. Quand on part il pleut, et quand on met les pieds sur l'île il pleut toujours.




Ici c'est beaucoup moins développé que Mujeres que nous venons de quitter, il n'y a que très peu de vraies voitures remplacées par des voiturettes de golf. Avec les pluies les chemins plein de trous sont en fait une succession d'immenses flaques d'eau quon essaie de contourner, mais finalement on décidera de se résigner et de marcher pieds nus dans les flaques! C'est moins rigolo que dans mes souvenirs d'enfance!

On a négocié une chambre pour 3 à 80 pesos par personnes soit moins de 5 euro. Et comme c'est la priode creuse on est pratiquement seuls dans l'hôtel et on nous laisse donc cuisiner dans la vraie cuisine du resto! super équipée, alors même si il pleut on peut bien manger. Mais quand on commence à rechercher le meilleur prix pour aller nager avec le requin baleine, ce qui nous ammène ici je vous rappelle, on se rend compte que ce n'est pas 350 pesos comme le dit notre guide favoris mais bien 800 Pesos et ce après une sévère 
négociation. Comme ici la plage est couverte d'algues qui puent, on ne peut pas se consoler avec des baignades entre deux averses, alors on se refuse à abandonner le projet requin baleine. Tant pis on mangera des nouilles chinoises tout les jours si il le faut pour faire des économies, même si on a une méga cuisine. Faut savoir ce qu'on veut. Pour être honnêtes on a bien essayer de pêcher sur le quai avec nos lignes récupérées au Belize, mais sans succès, donc nouilles chinoises!
Pas de bras pas de chocolat!!!!!!!!


A l hôtel on trouve un mec qui nous propose le tour à 800 pesos et comme la pluie a l air de se calmer        on lui confirme le soir vers 21 heures qu'on veut faire la sortie bâteau le lendemain matin. Bien sur  il nous demande de verser des ahres, ce que je refuse mais je lui assure qu'on paiera sans faute sur le bâteau le lendemain matin. Rendez vous est pris demain à 8h devant l'hôtel. Comme convenu, il ne viendra pas ! On est fous de rages, car le temps est parfait pour sortir en mer, on part donc à la recherche de bâteau pas encore partis, on fini par trouver par chance un capitaine qui a entendu que deux autres personnes ont eu le même problème que nous, nous voilà donc 5. Le bâteau peut partir. Bien sur on refuse de payer plus que 800 pesos, soit presque 50 euro, et ils cèdent. On apprendra que le couple d'argentins qui est avec nous a payé 1100 pesos par personne soit 65 euro, c'est mesquin mais on est soulagés de pas être les pigeons cette fois.




En chemin on verra des dauphins par dizaine, des raies manta dont une d'une envergure de près de 4 mètres, des tortues en pleins ebats amoureux et après plus de 2 heures de recherches en mer assez agitée, LE requin-baleine, LE plus grand poisson du monde. Celui-ci mesure plus de 7 mètres mais les plus grands peuvent mesurer jusqu'à 20 mètres. Tour à tour et 2 par 2 on saute à l'eau à moins de 2 mètres de ce superbe animal. Il évolue doucement à la recherche de sa nourriture, ne nous remarquant à peine, il est tranquille mais néanmoins IMPRESSIONNANT!


 Le mot est faible, dans la précipitation avec Augustin on a sauté juste devant sa tête, eh bien quand un poisson de la taille d'un camion vous fonce dessus aussi inoffensif pour l'homme soit-il, vous vous dépechez de sortir de sa trajectoire.


Mon coeur s'est emballé à l'idée de me faire engloutir par son énorme bouche qu'il ouvre pour manger le plancton. Qui sait peut être que gepetto vit encore là dedans, on se serait fait de longues parties de cartes. Quant à Laurent, il est comme un enfant, on a presque du mal à le sortir de l'eau , bien que les palmes trop petites fournies par le capitaine aient raison de son enthousiasme à la fin.


On se résout à laisser ce monstre des mers en paix et le bâteau nous emmène manger une salade de poisson au jus de citron (un ceviche), dans une crique au sein de la mangrove, la couleur du ciel menaçant contraste avec le blanc du sable où se sont posés des pélicans, c'est vraiment très beau. La tempête nous talonne alors on rentre au port. Finalement on va se prendre le déluge sur la tête et alors qu'on a pris des coups de soleil le matin, c'est glacés qu'on termine la sortie. Mais on est tellement heureux d'avoir vus toutes ces merveilles de la mer en une petite journée qu'on en oublie la pluie.


Le lendemain, on continue de suivre le plan de voyage d'augustin et on prend un bus pour Valladolid, la ville d'où on pourra partir en excursion pour le site Maya de Chichén Itza. 
On pose les sacs dans une auberge très sympa, Candelaria, qui nous a été recommandée par Claire et Julien, vous vous souvenez on les a rencontré lors de la soirée UNO à Tulum . Comme ils sont en avance sur nous ils nous rencardent sur les choses à faire ou pas, et les endroits ou dormir, c'est super pratique, si ils lisent le blog on les remercie vraiment et on leur fait de gros bisous (ps on a trouvé le sel le poivre et le briquet sur le frigo à san cristobal, faudra venir les chercher à bordeaux les copains). Dans la cuisine commune on fait la connaissance de Miguel, un prof d'espagnol mexicain qui vit à san francisco et nos chemins se reroiseront (à suivre). Il fait incroyablement chaud comparé au climat qu'on a laissé derrière nous alors les gars piqueront une tête dans un cenote au centre ville. Moi je fais ma princesse, je trouve que ça ne sent pas très bon à cause du gouano des chauve-souris.



                                                           
Le lendemain direction Chichén Itza, avant 9 heures du mat pour éviter les groupes des tours organisés et avoir des photos sans personne à part tourista et son nouveau copain.

On a décidé de baptiser le petit dernier "désiré" car il est arrivé par la poste en même temps que notre carte sim qu'on a eu tant de mal à obtenir!
                                                                                                                            
Le site de Chichen Itza n'est pas si grand on en fera le tour assez vite et donc on aura même le temps sur le retour de nous arrêter dans un autre cénote pour nous rafraichîr. Seul hic, on a pas nos maillots, c'est donc en sous- vêtements sous les regards curieux qu'on prendra notre bain dans cette eau bien fraîche dans une grotte éclairée de lumières de couleurs. On resort de là tous rafraichis et avec la ferme intention de ne pas marcher jusqu'à l'arrêt de bus, du coup STOP et ça marche. Des touristes hollandais nous déposeront même à deux rues de notre hôtel. Elle est pas belle la vie?                           

Prochaine étape, Mérida, en réalité la ville est agréable mais on est en mode dépenses minimales donc on ne fera que les activités gratuites. Promenade dans la ville, tour du centre historique organisé par l'office du tourisme qui pour une fois est gratuit c'est assez rare pour le préciser. De plus le guide est très intéressant et nous apprend beaucoup de choses sur les mayas et l'invasion espagnole. Il nous expliquera notamment pourquoi les mayas résistèrent particulièrement à la christianisation, les mayas adorent des dieux tels que le soleil, la terre, des éléments vivants qui leur permettent de subvenir à leurs besoins donc ils ne peuvent comprendre l'intérêt de vénérer un dieu mort incapable de fournir quoi que ce soit! De ce fait la culture maya est toujours bien présente car ils résisteront et ne seront jamais vraiment assimilés.

                                                                                     
Après cet intermède culturel, on décide de se faire un bon petit repas à l auberge et de goûter au rhum mexicain (encore une fois, pour être surs qu'on aime bien). Mais alors qu'on a à peine commencé notre apéro, la responsable de l'accueil vient nous confisquer notre bouteille, nous expliquant que lorsque nous avons signé notre formulaire d'entrée nous avons par la même reconnu avoir pris connaissance du règlement intérieur de l'hôtel qui interdit les alcools forts (mais pas les bières ni le vin, ben oui normal y a pas autant d'alcool mais qu'est ce qui passe si on en boit plus? ). Bien sur ceci était écrit en tout petit. On est très déçus de s'être fait confisquer notre bouteille, comme des ados. Ils ne nous rendront notre bien qu'à 5 minutes de partir de leur hôtel on ne sait jamais si on avait envie de faire une fiesta à 9 heures du mat!






                                                                                                                             

Rapide passage à Campeche, une petite ville en bord de mer, avec beaucoup de charme. Le centre ville est piéton et les maisons sont formidablement entrenues, on déambule avec plaisir une glace à la main dans le parc face à la cathédrale. Mais il fait très très lourd, et la mer pue tellement qu'on ose même pas y mettre un orteil, sûrement à cause des plateformes pétrolières qui prolifèrent au large. Le soir on retrouve Miguel et on rencontre des français avec qui on partagera notre demi bouteille de rhum et une autre pleine. Une belle ambiance dans un hôtel aux airs de couvent. Il y a également à notre table un allemand rugbyman de 21 ans, à la carrure incroyable, et la barbe bien dense qui finira par nous montrer son dernier tattoo : un piment rouge sur chaque fesse... Mémorable.
                                                                                                        
Le lendemain on décide de tous partir voir le musée maya à la sortie de la ville, dans un fort. Il ya Léa et son copain, Laura, Adrien, Morgan et Adrien, Augustin et nous deux. Pas le meilleur musée sur le monde maya..Sur le chemin du retour l'orage qui menaçait déjà depuis hier éclate et là c'est le déluge, la rue se transforme en rivière. On quitte la ville en taxi pour aller au terminal de bus en compagnie de nos nouveaux compagnons de voyage Adrien et Morgan, on espère semer la pluie. Direction Palenque pour voir les dernires ruines de ce trip.

En arrivant la pluie nous attend, on passe notre première nuit à Palenque dans un hôtel sans charme, et le lendemain on prend un bus pour le village situé juste avant les ruines "el panchan" où on peut dormir dans des cabanes dans la jungle. En descendant du bus, on retrouve Miguel, décidément! On prend une chambre pour 5 pour 450 pesos pas mal. Et même si ce n'est pas le décor de jungle luxuriante auquel on s'attendait l'endroit est bien agréable.





Petite demi-journée dans les ruines sous un soleil de plomb puis nous prenons la décision collégiale de trouver une cascade pour aller nous rafraichir. Après un transport en minibus insupportable compte tenu de la chaleur qui règne on découvre la cascade avec bonheur. On avait peur que l'eau soit marron avec les récentes pluies en réalité elle est assez claire et on apprécie d'avoir pris cette option. Une petite bière avant de repartir. On trouvera même un pick up qui nous prendra en stop jusqu'au centre ville !Une belle journée.





                                                                                                 





Notre dernière étape en compagnie de tout ce petit groupe sera San Cristobal de las casas. Une ville coloniale magnifique, aux rues piétonnes bordées de restos et bars sympas. On remplit à nous 6 un dortoir. Comme on a repéré l'après midi lors de notre marche dans la ville le super marché on va vite acheter de quoi faire une petite soirée crêpes. Bien sur on a regoûté le rhum... Il parait même qu'on a fait trop de bruit, du moins c'est ce que nous avons conclus dès notre lever voyant le tronche de 6 pieds que nous faisait le mec de l'hôtel. On a du promettre de ne pas refaire la fête dans l'hôtel le lendemain. C'est à se demander pourquoi ils fabriquent du rhum ici si on ne peut pas en profiter dans les auberges.

Mais on se tiendra à carreau le lendemain, on ira faire la fête dans un bar avec un couple de français Margaux et Yohan rencontrés il y a 3 semaines à Tulum lors de la fameuse partie de UNO, on les a recroisés par hasard en ville la veille. C'est dingue le voyage, le monde est finalement si petit. Super fiesta!




On nous a conseillé d'aller voir des villages plus typiques pour rentrer en contact avec les gens du chiapas, alors on a pris des bus pour moins d'un euro et en moins de 20 minutes nous voici à chamula. C'est mignon mais on ne peut pas vraiment prendre les gens en photo pour ne pas les mettre mal à l aise. C'est surtout un repère pour les vendeurs en tous genres, attirés par la manne touristique. C'est le jeu ma pauvre lucette. 






Ayant cassé mon sac en bandoulière, j'en profite pour choisir une vendeuse qui semble avoir besoin de notre argent de gringos mais qui est surtout bien souriante, et je lui choisis un sac très couleur locale auquel elle me rajoute une bandoulière plus résistante. Elle m'a même autorisée à la prendre en photo. Elle s'appelle Rosa elle a 9 enfants et la petite dernière a 3 mois, elle est avec sa maman sur le marché mais elle ne voulait pas que je la prenne en photo. Ceci dit elle était magnifique et très souriante comme sa maman.



                                                                                                                 





Retour à san cristobal pour la dernière soirée en compagnie de tout le monde. Le lendemain tout le monde nous quitte d'abord Augustin (non sans un pincement au coeur, presque un mois en sa compagnie ça marque), puis Morgan et Adrien. Puis Margaux et Yohan. Nous passerons notre dernière soirée avec miguel, en buvant un excellent vin mexicain. On se quittera le lendemain car on prend le bus pour 19 longues heures, pour retourner à Playa del carmen où on va se poser quelques jours sans bouger pour profiter de la plage, tout en economisant de l'argent en attendant notre bâteau pour Cuba.



Eh oui prochaine Etape c'est CUBA!!!!!!!On a hâte d'y être, dépaysement garanti. On vous raconte tout ça dans un mois.

















                                                                                                            







                                                                                                                              


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